18 - 20 octobre 2024
Réunion du Comité pour l'Amérique latine et les Caraïbes de l'Internationale Socialiste Ville de Panama
Introduction
La Réunion du Comité pour l’Amérique latine et les Caraïbes de l’Internationale Socialiste, tenue du 9 au 11 mai 2025 dans la ville de Panama, s’est déroulée dans un contexte régional et international de grande complexité et de portée historique. Avec le Parti Révolutionnaire Démocratique (PRD) comme hôte et la participation massive de presque tous les partis membres, cette rencontre a constitué un point de convergence entre les partis sociaux-démocrates de la région, les dirigeants progressistes, les organisations multilatérales et des voix reconnues de la pensée démocratique continentale. L’événement a été marqué par une réflexion collective profonde sur les défis structurels qui affectent les démocraties de la région et par un engagement ferme en faveur de l’élaboration d’un agenda de transformation pour le XXIe siècle.
La diversité et la représentativité des délégations présentes ont mis en évidence la vitalité de l’Internationale Socialiste en tant qu’espace de concertation idéologique et d’action politique régionale. Des délégations de plus de vingt pays y ont participé, parmi lesquels l’Argentine, le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, le Chili, la Jamaïque, la République Dominicaine, l’Équateur, Haïti, le Mexique, le Panama, le Paraguay, le Pérou, Porto Rico et le Venezuela, apportant des visions plurielles et des expériences nationales diverses qui ont nourri le débat sur les défis communs et les solutions partagées.
L’objectif principal de la réunion était d’identifier des stratégies pour faire face à la résurgence du populisme autoritaire, à l’érosion des institutions démocratiques, à la fragilité des systèmes partisans et à la désaffection croissante des citoyens envers la démocratie représentative. Ces phénomènes, loin d’être des épisodes isolés, ont été analysés comme faisant partie d’une crise civilisationnelle qui exige des réponses structurelles, audacieuses et profondément ancrées dans les valeurs de liberté, de justice sociale, d’égalité et de solidarité.
Tout au long des sessions, d’autres thèmes fondamentaux pour l’avenir de la région ont également été abordés, tels que la transformation numérique, l’impact de l’intelligence artificielle, la redéfinition des relations interaméricaines, la sécurité régionale, les nouveaux mouvements migratoires, l’inclusion des femmes en politique et la nécessité de défendre la souveraineté et le multilatéralisme dans un monde de plus en plus polarisé.
Plusieurs partis membres ont également partagé la situation politique de leurs pays respectifs.
Le Comité a réaffirmé sa vocation à être un bastion actif en défense de la démocratie et un moteur de propositions innovantes pour le développement inclusif, durable et participatif de nos nations. En ce sens, la réunion de Panama s’est imposée comme un exercice politique de haut niveau, conjuguant un diagnostic rigoureux à une volonté d’action, à un moment décisif pour l’histoire de l’Amérique latine et des Caraïbes.
Session d’ouverture avec l’Internationale Socialiste des Femmes (ISF) de l’Amérique latine et des Caraïbes
La journée du vendredi 9 mai a marqué le début des activités officielles de la réunion avec une session organisée par l’Internationale Socialiste des Femmes (ISF), qui a exploré en profondeur le rôle transformateur des femmes dans la vie politique régionale, en mettant notamment l’accent sur la participation égale des femmes dans les partis et l’importance des statuts des partis et des lois de participation politique pour atteindre cet objectif. La session a été présidée par Janet Camilo, présidente de l’ISF et ancienne ministre de la Femme, figure clé dans la promotion des droits des femmes et l’élaboration d’un agenda féministe dans les espaces sociaux-démocrates internationaux.
Le panel était composé de figures de grande expérience et engagées en faveur de l’égalité des sexes : Arelys González, présidente de l’Organisation des Femmes du PRD (Panama) et vice-présidente de l’ISF ; Kattia Rivera, ancienne vice-présidente de l’IS et actuelle députée costaricienne du PLN ; Peggy Cabral de Peña, secrétaire générale du Parti Révolutionnaire Dominicain (PRD) ; la vice-présidente de l’ISF Yomaira Sarmiento et la sénatrice Claudia Pérez du Parti Libéral Colombien. Chacune a offert une perspective enrichissante fondée sur son expérience nationale, confirmant que les obstacles structurels à la participation équitable des femmes sont encore largement présents dans la majorité des systèmes démocratiques latino-américains.
Lors de cette session, il a été souligné l’urgence d’incorporer de manière transversale la perspective de genre dans les statuts, les règlements internes et les pratiques des partis politiques. Il ne s’agit pas seulement d’une question normative ou symbolique, mais d’une transformation profonde de la culture politique, qui reconnaît les femmes non comme des actrices secondaires, mais comme des protagonistes indispensables dans la construction de démocraties plus inclusives, équitables et représentatives.
Ont également été abordés les mécanismes de discrimination structurelle qui subsistent au sein des partis eux-mêmes, notamment la résistance aux quotas, la violence politique fondée sur le genre, l’absence de financement équitable pour les campagnes féminines et les plafonds de verre empêchant l’accès aux plus hauts postes de direction. Les panélistes ont convenu que la parité ne doit pas être perçue comme une fin en soi, mais comme un minimum de base vers l’égalité réelle.
Un moment particulièrement marquant a été la signature d’un pacte entre le PRD et le Forum des Femmes des Partis Politiques du Panama. Cet accord engage à des actions concrètes en matière de participation équitable, de formation au leadership féminin, de prévention de la violence politique et de réforme statutaire avec une approche de genre. Il s’agit d’un jalon institutionnel qui pourrait servir de modèle pour d’autres partis de la région.
La session s’est conclue par une série d’interventions de déléguées de différents pays, consolidant le consensus selon lequel l’égalité des genres n’est pas une question sectorielle ou secondaire, mais une condition indispensable à la démocratisation réelle de nos sociétés et de nos structures partisanes.
Sessions plénières et thèmes abordés
Le samedi 10 mai a marqué l’ouverture officielle de la plénière du Comité. Ont pris la parole : le Dr. Augusto Robinson, Secrétaire national des relations internationales du PRD et vice-président du Comité ; M. Ricardo Torres, sous-secrétaire du PRD ; Mme Chantal Kambiwa, Coordinatrice générale de l’IS ; et le président du Comité régional, Miguel Vargas Maldonado. Dans leurs discours de bienvenue, tous ont souligné la nécessité d’unité, de fermeté idéologique et d’action collective face aux nouveaux défis démocratiques.
Hommage au Dr. Rubén Berríos et à José Francisco Peña Gómez
L’un des moments les plus émouvants fut la remise officielle du Prix José Francisco Peña Gómez au Dr. Rubén Berríos, Président honoraire de l’IS et figure majeure de la cause indépendantiste portoricaine. Dans son discours, Miguel Vargas a salué la cohérence, l’humanisme et la vocation internationaliste de Rubén Berríos, le qualifiant de « conscience éthique de la démocratie latino-américaine ».
Un hommage a également été rendu à la figure du Dr. Peña Gómez, à l’occasion du 27e anniversaire de son décès. Son éloquence, sa pensée intégratrice et sa pratique solidaire ont été évoquées comme l’héritage vivant d’une social-démocratie profondément latino-américaine.
Conférence magistrale du Dr. Daniel Zovatto
Par la suite, le politologue Daniel Zovatto a présenté une conférence magistrale intitulée : « Amérique latine : contexte régional, risques politiques et démocratiques, tendances du nouveau cycle électoral et défis face à un second mandat de Trump ». Zovatto a dressé un panorama rigoureux des cycles de (dés)institutionnalisation, de l’ascension de leaderships antilibéraux, de la fatigue citoyenne face à la démocratie représentative et des dilemmes auxquels seront confrontées les gauches démocratiques en cas de réélection de Donald Trump.
Zovatto a proposé une relecture des relations hémisphériques fondée sur un nouveau paradigme alliant souveraineté et intégration, justice sociale et gouvernabilité, multilatéralisme et action régionale coordonnée. Son diagnostic a suscité un large débat sur la capacité de la social-démocratie à contester le sens commun face à l’essor de l’autoritarisme compétitif.
Mise en place du Noyau d’Observation Électorale et d’Accompagnement
Au cours de la deuxième session de travail, la députée costaricienne Kattia Rivera a présenté le Plan de travail du Noyau d’Observation Électorale et d’Accompagnement. Cet instrument vise à garantir l’intégrité des processus électoraux dans les pays membres de l’IS dans la région, au moyen de missions techniques, de formations, de suivi préventif et d’articulation avec des organismes internationaux.
La création de ce Noyau répond à l’inquiétude croissante face au vidage de contenu des démocraties électorales, où la formalité du vote est affaiblie par des manipulations institutionnelles, le clientélisme, la capture médiatique et la faiblesse judiciaire. Le Comité a réaffirmé que sans élections libres et crédibles, la démocratie se transforme en rituel vide de substance.
Thèmes stratégiques débattus
Durant les deux jours de travail, trois thèmes prioritaires ont été analysés :
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Populisme autoritaire et reculs démocratiques :
Une vive inquiétude a été exprimée face aux régimes qui, sous une rhétorique anti-élites, violent les droits, concentrent le pouvoir et criminalisent l’opposition. Le Comité a mis en garde contre les stratégies de capture institutionnelle (parlements, cours, organes électoraux) et la cooptation de secteurs vulnérables par des politiques d’assistance utilisées comme instruments de contrôle social. -
Relations avec les États-Unis :
Un appel a été lancé pour reconstruire la relation birégionale sur des bases de respect mutuel, de coopération économique équitable, de respect des droits humains et de non-ingérence. Il a été proposé de renforcer la CELAC, l’UNASUR et la CAN en tant qu’espaces de concertation souveraine, en évitant toute forme de subordination diplomatique ou commerciale. -
Intelligence artificielle et fracture numérique :
Le pouvoir transformateur de l’IA a été reconnu, tout en mettant en garde contre son utilisation à des fins d’exclusion, de surveillance ou de contrôle antidémocratique. Il a été proposé de développer des cadres réglementaires communs, d’assurer l’alphabétisation numérique des populations vulnérables et de promouvoir une souveraineté technologique entre les mains du secteur public.
Résolutions adoptées
Le dimanche 11 mai, la deuxième session de travail s’est centrée sur la discussion, le vote et l’approbation d’un ensemble substantiel de résolutions portant sur des situations nationales et des thèmes d’intérêt régional, alliant analyse critique, solidarité internationaliste et promotion de solutions politiques fondées sur les principes de démocratie, de justice sociale, de multilatéralisme et de respect des droits humains.
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Haïti :
La résolution sur Haïti a exprimé une profonde préoccupation face à l’effondrement institutionnel, à l’aggravation de la violence armée et à l’absence de gouvernabilité effective. L’indifférence prolongée de la communauté internationale a été dénoncée. Le Comité a exigé une action régionale coordonnée, non tutélaire ni interventionniste, orientée vers la reconstruction de l’État de droit, le démantèlement des structures armées illégales et la restauration des services publics essentiels. Il a été proposé de créer un Fonds Régional de Reconstruction et de Soutien à Haïti, géré de manière transparente et avec la participation haïtienne, afin de canaliser les ressources financières et l’assistance technique sans conditionnalités unilatérales. -
Venezuela :
Le Comité a réaffirmé son engagement envers la défense des droits démocratiques du peuple vénézuélien et souligné la nécessité de garantir des élections libres, transparentes et compétitives comme base de toute sortie de crise. Il a condamné la répression, l’interdiction de candidatures, la censure et la persécution d’acteurs politiques et sociaux. Une attention particulière a été portée à la judiciarisation des partis et à la criminalisation des défenseurs des droits humains, en violation des principes constitutionnels et des traités internationaux signés par le Venezuela. Un appel a été lancé à renouer avec un dialogue inclusif, avec garanties, médiation internationale et respect de la souveraineté populaire. -
Nicaragua :
La résolution sur le Nicaragua a rejeté fermement la réforme constitutionnelle approuvée le 19 novembre 2024, qui formalise un modèle dynastique et autoritaire. Le Comité a alerté sur la consolidation d’un régime qui a supprimé l’autonomie municipale, subordonné les pouvoirs de l’État à la famille au pouvoir et aboli les droits civils fondamentaux. Il a appelé à une action urgente de la part de l’OEA et de l’ONU pour activer des mécanismes multilatéraux de pression, de documentation et de sanctions en faveur du retour à la démocratie. -
Porto Rico :
L’IS a réaffirmé son soutien au droit à l’autodétermination et à l’indépendance de Porto Rico. Les résultats électoraux du Parti Indépendantiste Portoricain (PIP) en novembre 2024 ont été salués, ainsi que le leadership historique du Dr. Rubén Berríos. La résolution a invité les partis membres à continuer de porter la cause portoricaine dans les forums internationaux de manière active, respectueuse et solidaire. -
Canal de Panama :
La résolution a alerté sur les risques d’ingérence étrangère croissante à travers des accords opaques et des mémorandums d’entente signés sans débat public. Le droit souverain du Panama sur l’administration, l’exploitation et le développement de cette infrastructure critique a été réaffirmé. Le modèle de gestion professionnelle et autonome mis en œuvre depuis 1999 a été soutenu pour son efficacité, sa transparence et son engagement envers le développement national. -
Mexique :
La résolution a dénoncé la dérive autoritaire préoccupante du gouvernement actuel, exprimée par l’utilisation systématique d’outils judiciaires pour affaiblir l’opposition, poursuivre les critiques et modifier unilatéralement les règles électorales. Le Comité a mis en garde contre la consolidation d’un pouvoir hégémonique fondé sur la polarisation et l’exclusion. Il a appelé à une réponse régionale face à l’avancée du national-populisme, de droite comme de gauche, qui érode l’institutionnalité et menace la coexistence démocratique. -
Reconnaissance à Isabel Allende :
Une résolution a été adoptée pour saluer Isabel Allende, du Parti Socialiste du Chili, pour sa lutte en faveur des droits des femmes et ses contributions à la démocratie dans la région. Cette proposition, présentée par Janet Camilo, présidente de l’ISF, a été unanimement approuvée. -
Résolution au Comité d’Éthique :
Une résolution institutionnelle a été adoptée à l’unanimité, demandant officiellement au Comité d’Éthique de l’Internationale Socialiste d’examiner le cas lié à l’« Accord de Madrid » signé en 2022.
Ces résolutions, adoptées par consensus ou à large majorité, reflètent la vocation active, critique et solidaire du Comité pour l’Amérique latine et les Caraïbes, et constituent une feuille de route pour l’action internationaliste, la défense des valeurs démocratiques et la promotion d’une gouvernance régionale fondée sur la justice, l’équité et la dignité des peuples.
Déclaration de Panama
La réunion s’est conclue par l’adoption solennelle de la Déclaration de Panama, document qui synthétise la pensée politique et stratégique du Comité face aux grands défis régionaux et internationaux actuels. Cette déclaration est le fruit d’un processus de délibération collective, nourri des interventions, diagnostics et propositions des 10 et 11 mai. Elle sert de feuille de route pour l’action des partis membres à court et moyen terme.
Le document s’articule autour de trois axes fondamentaux :
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Préoccupation face à l’avancée de l’autoritarisme et à l’affaiblissement institutionnel :
La déclaration met en garde contre la prolifération de régimes autoritaires, populistes ou illibéraux, qui utilisent des mécanismes démocratiques pour concentrer le pouvoir, démanteler les contre-pouvoirs institutionnels et restreindre les libertés fondamentales. Elle appelle à réinventer les partis progressistes comme des espaces de représentation réelle, de participation citoyenne et de politiques publiques inclusives, fondées sur des preuves. Les partis sont invités à renouveler leurs directions, démocratiser leur vie interne, miser sur la transparence et se reconnecter aux revendications populaires. -
Redéfinir les relations entre l’Amérique latine, les Caraïbes et les États-Unis :
La Déclaration plaide pour une nouvelle architecture des relations interaméricaines fondée sur l’égalité souveraine, l’intégration régionale, le respect mutuel et la coopération solidaire. Elle rejette les logiques unilatérales ou hégémoniques, et propose une relation plus horizontale, axée sur le développement durable, la justice climatique, le renforcement démocratique et la construction d’économies résilientes et plus équitables. Elle souligne le rôle que doit jouer la région comme bloc avec une voix propre, capable d’influencer le nouvel ordre mondial et de se positionner comme acteur de paix, d’inclusion et de justice mondiale. -
Un engagement pour une intelligence artificielle au service du bien commun :
Le document reconnaît que la transformation numérique accélérée reconfigure les économies, les systèmes de production, les cadres réglementaires et les relations entre l’État et les citoyens. L’intelligence artificielle, en particulier, offre un potentiel immense, mais comporte des risques majeurs si elle n’est pas régulée selon des principes éthiques, inclusifs et démocratiques. La déclaration appelle à l’élaboration de cadres juridiques régionaux, à l’alphabétisation numérique équitable et à l’accès ouvert à la technologie pour tous. Elle insiste sur la nécessité d’une souveraineté technologique latino-américaine fondée sur l’investissement public dans la science, l’innovation et la gouvernance des données.
Conclusions
La réunion du Comité pour l’Amérique latine et les Caraïbes de l’Internationale Socialiste, tenue à Panama du 9 au 11 mai 2025, s’est affirmée comme un jalon politique et diplomatique dans la construction d’un agenda transformateur pour la région. Dans un contexte marqué par la stagnation économique, l’affaiblissement institutionnel et l’avancée des autoritarismes, cette rencontre a réaffirmé la valeur du multilatéralisme progressiste, la force de l’articulation collective et la nécessité de renouveler la pensée et l’action social-démocrates.
Un large consensus a émergé sur l’urgence de défendre une démocratie substantielle, ancrée dans le respect des droits humains, le pluralisme politique, la justice sociale, l’égalité des genres, l’intégration souveraine et la durabilité environnementale. Les partis membres ont réaffirmé leur conviction que la démocratie ne se limite pas aux élections, mais doit s’exprimer dans la vie quotidienne à travers des institutions solides, des politiques inclusives, la reddition de comptes et une citoyenneté active.
Le Comité a souligné le rôle clé des partis sociaux-démocrates dans la régénération du tissu politique et social latino-américain. Il a insisté sur la nécessité de revitaliser leurs structures internes, d’accueillir les nouvelles générations, d’écouter les voix exclues et de construire des alliances sociales et territoriales pour élargir leur légitimité et leur action. Cette réunion fut aussi un appel à l’autocritique constructive et à l’innovation programmatique.
L’événement a montré que la social-démocratie n’est pas une doctrine dépassée, mais un outil actuel et nécessaire pour relever les défis du XXIe siècle : concentration des richesses, changement climatique, transition technologique, montée des extrémismes, vulnérabilité des démocraties. Le Comité, dans la diversité des identités nationales, a réaffirmé une vision commune centrée sur la dignité humaine.
Enfin, le Comité a exprimé sa gratitude au PRD du Panama pour son accueil chaleureux, son organisation impeccable et son engagement envers les valeurs démocratiques. Le PRD a garanti un espace de délibération libre, pluraliste et constructif, contribuant de manière décisive à la réussite de la réunion.
(Traduit de l'espagnol)