En réponse à la demande des Algériens qui exigent une solution politique, seule à même de mettre fin à une décennie de conflit sanglant, le pouvoir algérien s’est contenté d’organiser une nouvelle opération électorale. Celle-ci a été massivement boycottée.
Dans la pratique, cette élection avait pour objectif principal de combler un vide politique conséquence d’un état d’urgence illégal qui supprime toutes les libertés, et de redorer la façade démocratique d’un régime protégé par sa puissance absolue, son incontrôlabilité et son impunité.
Le Conseil de l’Internationale Socialiste, suite à la résolution qu’il a adoptée à Lisbonne:
- demande au Comité Méditerranéen de mettre en œuvre cette résolution et de suivre l’évolution de la situation ;
- décide l’envoi d’une délégation pour aider à la recherche d’une solution politique;
- interpelle le Secrétaire-Général des Nations Unies pour qu’il porte devant le Conseil de Sécurité les violations massives et systématiques des droits de la personne, et
- assure de sa solidarité agissante le peuple algérien et les forces démocratiques et notamment le Front des Forces Socialistes, FFS.