Le 20 de ce mois de novembre, des élections présidentielles, législatives et municipales ont eu lieu en Guinée équatoriale. Ces élections ont été caractérisées, comme il est de coutume dans ce pays, par les graves irrégularités enregistrées, et ont permis au président Teodoro Obiang Nguema Mhasogo, qui dirige le pays depuis 43 ans, de se proclamer vainqueur avec 98 % des voix pour un nouveau mandat de sept ans.
Le parti Convergence pour la social-démocratie (CPDS), membre de l'Internationale Socialiste, qui a participé auxdites élections avec son secrétaire général, Andrés Esono Ondo, en tant que candidat à la présidence de la République, a dénoncé de nombreuses irrégularités, telles que les mandats délégués, multiples et publiques dans la grande majorité des bureaux de vote, l'expulsion de leurs représentants des bureaux de vote et la saisie des urnes et des feuilles de pointage.
Le Congrès de l'Internationale Socialiste, réunis à Madrid les 25, 26 et 27 novembre, condamne la fraude électorale flagrante perpétrée en Guinée équatoriale pour perpétuer Teodoro Obiang au pouvoir et établir une dynastie dans le pays avec le transfert annoncé du pouvoir à son fils.
L'Internationale Socialiste soutient le parti CPDS et son candidat, condamne la fraude électorale enregistrée et exhorte la communauté internationale, en particulier les gouvernements des pays démocratiques, à exercer les pressions nécessaires pour promouvoir le processus de transition vers la démocratie en Guinée équatoriale.