La crise globale d’aujourd’hui a révélé les énormes inadéquations et erreurs sur lesquels notre système financier est basé.

L’étendue de l’échec du système est telle que nous ne pouvons pas continuer à vivre dans un monde où l’écart des inégalités continue à s’étendre, notre environnement s’est dramatiquement détérioré et où le monde financier est dirigé par des pratiques spéculatives et débridées. Toutes ont conduites à des bulles non durables et au spectre de l’accroissement de la pauvreté, l’affaiblissement de la protection sociale et l’accroissement du chômage ainsi que l’insécurité permanente pour la vaste majorité des personnes autour du monde.

Les inégalités croissantes dans nos sociétés sont à la fois un échec moral, économique et politique résultant en une basse demande globale, de hautes dettes pour des milliers de millions de personnes, et un sentiment désespéré d’impuissance pour nos citoyens - indiquant la capture de nos processus démocratiques par des intérêts spéciaux puissants.

De cette crise doit venir une nouvelle règle du jeu pour gouverner notre monde ; nos citoyens ne doivent pas à être les subalternes du marché. Nous devons garantir que les marchés servent les besoins des personnes.

Nous ne pouvons pas permettre aux profits d’être privatisés alors que les pertes sont socialisées. Le poids de la crise ne doit pas être supporté par des victimes innocentes autour du monde.

Alors que des sommes énormes d’argent public sont investies pour sauver des banques, les marchés émergents diminuent, le chômage s’accroît et les pays en développement sont privés de crédit et de fonds de développement, nous devons agir avec fermeté pour assurer que le ressaisissement global favorise les pauvres et les plus vulnérables. Nous devons assurer que les marchés des capitaux travaillent à créer des emplois, accomplissent la cohésion sociale et une économie verte durable.

Atteindre ces priorités demande une réforme démocratique des anciennes institutions de gouvernance et la création de nouvelles à un niveau global, régional et local.

Nous appelons le G20 à se concentrer sur des liquidités à fournir à l’économie réelle, en favorisant de nouveaux prêts (si besoin est, par des prêts directs du secteur public contournant les blocages du secteur financier actuel) et en offrant son soutien pour la renégociation des prêts existants.

Nous appelons aussi les politiques publiques mondiales à la création d’emplois, le maintien des emplois, et l’approvisionnement de revenus décents pour tous ceux qui cherchent du travail.

Nous insistons sur les nouveaux investissements massifs à faire sur les activités d’économies d’énergies à haut rendement ainsi que dans l’éducation et les autres moyens d’étendre le capital humain.

Nous soulignons le besoin d’accroître la demande globale en étant sûr que les pays en développement ne soient pas laissés en arrière.

Nous soulignons l’impératif d’étendre l’assurance sociale mondiale, et de la renforcer contre les futurs déclins. Nous devons garantir que la cohésion sociale soit notre priorité à la fois dans et après la crise.

Nous demandons que les dirigeants globaux agissent maintenant pour restructurer, réguler à nouveau, et réformer le système financier global, en mettant en œuvre des nouveaux modèles gouvernant les activités financières par fonction, établissant des nouveaux modèles obligatoires de transparence et éternels, diviser les récompenses des entrepreneurs sur les performances à court terme mais les attachant aux bénéfices des parties prenantes sur le long terme, ainsi que de tracer une nouvelle Organisation Financière Mondiale qui mettra en œuvre des modèles globaux, globalisera l’exécution des mesures, et mettra fin aux paradis fiscaux.

Le défi du 21e siècle est d’aligner le système économique global avec les valeurs et principes d’une société démocratique et juste. Nous ne cherchons pas à reformuler les vieilles institutions mais de créer un nouveau système qui garantira une prospérité partagée et le bien-être pour toutes les personnes.

La structure du G20 qui traite de la crise financière actuelle est une étape en avant dans la recherche de réponses globales coordonnées par la communauté internationale. Nous devrions tous aspirer maintenant à engager d'autres nations également dans un contexte plus large, dans un esprit de globalité, dans la poursuite de solutions communes que nous cherchons tous.