Original : anglais
Considérant le statu quo actuel à Chypre comme inacceptable, le Comité Méditerranée de l’Internationale Socialiste, réuni à Tolède les 9 et 10 mai 2003 :
- Réitère sa position selon laquelle un règlement de la question chypriote doit être basé sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies et en accord avec les principes de la Charte de l’ONU, le droit international et l’acquis communautaire;
- Exhorte le Secrétaire-Général de l’ONU de mener les parties concernées à une solution, notant qu’un résultat positif à son initiative précédente pour un règlement complet de la question, soutenue par les deux communautés, a été entravé par la position irréconciliable de Monsieur Denktash;
- Se réjouit vivement de la volonté des deux communautés en faveur de la libre circulation des personnes;
- Insiste sur le fait que la communication entre les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs est essentielle car elle promeut la réconciliation, le rapprochement, la compréhension mutuelle, le respect et la co-existence. Le dialogue devrait donc s’ouvrir et se développer, conscient que le caractère multiculturel, la tradition, la culture politique, les institutions et les normes de l’EU relatives aux droits de la personne serviront à la co-existence et à l’interdépendance pacifiques des peuples de Chypre;
- Souligne le besoin urgent d’atteindre une solution pacifique, juste, démocratique et durable à la situation chypriote et soutient toutes étapes et efforts du Secrétaire-Général de l’ONU en ce sens.