Le Comité de l’Internationale Socialiste pour l’Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Caracas, capitale du Venezuela, les 19 et 20 juillet 2002,
1. Condamne les graves violations des principes de l’Etat de droit enregistrés en Haïti. De manière spécifique, le SICLAC est préoccupée par:
- l’absence de justice sur les cas de journalistes assassinés tels Joan Dominique en avril 2000 et Brignol Lindor en décembre 2001;
- les mauvais traitements corporels et psychologiques infligés au journaliste, Jacky Cantave enlevé par des civils armés dans la nuit du 15 juillet 2002;
- l’action inadmissible de ´bandits armésª sur la famille de Jean-Claude Bajeux, militant de droits de la personne, durant la journée de 16 juillet 2002.
2. Proteste contre les actes de violence perpétrées en Haïti le 17 décembre 2001: l’incendie des sièges des partis politiques de l’opposition, l’incendie des résidences privées des leaders de l’opposition dont celles de Victor Benoit et de Gérard Pierre-Charles, membres de l’Internationale Socialiste; de même les attaques des anonymes contre le Palais National.
3. Appelle le régime Lavalas, le président Jean-Bertrand Aristide ainsi que les partis de l’opposition (Convergence démocratique) à négocier le plus rapidement un réel Accord politique avec le sens du compromis; ce conformément aux résolutions 806 et 1841 de l’OEA pour permettre à Haïti de sortir de sa crise au moyen d’élections pluralistes et démocratiques.
4. Encourage ses partis membres, KONAKOM, PANPRA, OPL, à renforcer leur stratégie unitaire sous la bannière de la social-démocratie; condition indispensable pour jouer un rôle positif dans le processus de démocratisation d’Haïti.