Original: espagnol
Le 18 septembre 1998, l'ETA a décidé une trêve indéfinie de son activité terroriste.
Au Pays Basque et dans toute l'Espagne s'est ouvert un horizon d'espérance dans la paix, après 30 ans de violence et plus de mille morts.
Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Caracas les 25 et 26 septembre 1998, y voit également un espoir et s'adresse à l'ETA pour lui demander d'abandonner définitivement la violence et de renoncer d'une façon totale et irréversible à l'utilisation des armes, afin de laisser ainsi la place à la réconciliation et à la paix définitives.
La démocratie et les libertés en Espagne admettent tous les partis et tout objectif politique est considéré comme légitime. Mais, pour les défendre, on doit les obtenir par la parole et par les votes et non par la mort et le chantage des armes.