L'IS demande la libération du Président Kaboré au Burkina Faso
24 Janvier 2022
Le Burkina Faso accuse aujourd’hui la destruction de sa Constitution et de son ordre démocratique à la suite d’un soulèvement des forces militaires qui a commencé hier, ce que l’Internationale Socialiste condamne avec la plus grande fermeté.
Le président de la République, Roch Marc Christian Kaboré, du parti membre de l’IS, le Mouvement populaire pour le progrès, MPP, se retrouve détenu contre son gré de même que d’autres membres du gouvernement.
À l’heure actuelle, l’armée a démantelé la Constitution, dissout le gouvernement et le parlement, instauré un couvre-feu et fermé les frontières du pays.
Face à ce coup d’État militaire, l’IS exprime toute sa solidarité avec le président Kaboré, avec le MPP et avec le peuple burkinabé. Le président, qui a lancé aujourd’hui un appel à la sauvegarde des avancées démocratiques dans le pays, doit être relâché sans condition, de même que les autres personnes détenues contre leur volonté.
Les forces armées ont réduit à néant les années de travail des Burkinabés pour que prévale le respect de la démocratie, des droits humains, des libertés et de la sécurité. Il est intolérable de voler au peuple sa démocratie, fruit de ses efforts pour s’assurer une vie en paix au sein d’une société ouverte et sûre.
Au cours des 18 derniers mois, trois gouvernements et chefs d’État élus démocratiquement en Afrique de l’Ouest – au Mali, en Guinée et aujourd’hui au Burkina Faso – ont été victimes de coups d’État contre leur peuple.
L’Internationale Socialiste, la plus grande famille politique de sociaux-démocrates au monde, a toujours été engagée auprès de ses partis membres pour défendre et faire progresser la démocratie, les libertés et les droits humains, au service desquels elle ne cessera jamais d’employer tous ses efforts.