Réunion de parlementaires de partis membres de l’IS à la 126ème Assemblée de l’UIP à Kampala

2 Avril 2012

L’Internationale Socialiste a tenu une réunion de parlementaires de partis membres de l’IS en conjonction avec la 126ème Assemblée de l’UIP à Kampala, Ouganda le lundi 2 avril, telle qu’elle l’a faite ces dernières années à l’occasion de ces réunions. La réunion a tenu des échanges sur les thèmes principaux de l’ordre du jour de l’Assemblée ainsi que sur le renforcement de la coopération entre parlementaires du mouvement social-démocratique mondial. Les participants comprenaient des représentants de l’Angola, Argentine, Brésil, Chypres, Danemark, Espagne, France, Kenya, Malta, Maroc, Maurice, Mexique, Mongolie, Pakistan, Portugal et la Suède.

Des sujets de préoccupation concernant des développements récents ont été abordés par la réunion. La situation au Mali nécessitait une attention immédiate et les participants ont exprimé leurs inquiétudes concernant le menace de la démocratie dans un pays qui jusqu’à récemment avait été un exemple de stabilité dans la région. Une forte condamnation internationale et des sanctions pour augmenter la pression sur le groupe militaire qui a perpétré le coup d’Etat devrait permettre un retour rapide à une situation pacifique et le rétablissement de l’Etat de droit démocratique dans ce pays.

De graves développements en Syrie, un point d’urgence à l’ordre du jour de l’Assemblée UIP, ont également été traités et les participants étaient unanimes dans leur condamnation de la violence et dans leur soutien des efforts des Nations unies ainsi que du plan Annan qui venait d’être introduit. La violence contre les civils devait prendre fin et l’aide humanitaire permise d’entrer dans le pays afin d’aider les innocentes victimes de la violence du régime d’Assad.

Le Secrétaire général de l’IS a donné un rapport sur la réunion récente du Comité spécial de l’IS sur le monde arabe à Istanbul, où ces questions avaient fait partie des discussions et où des acteurs politiques du monde arabe avaient partagé leurs expériences concernant l’instauration d’un Etat de droit dans leurs pays. Les parlementaires étaient d’accord que des expériences précédentes de transitions réussies au sein du mouvement social-démocrate pourraient être utilisées pour fournir du soutien et les connaissances à ces nouvelles démocraties et qu’une coopération plus étroite avec les nouveaux acteurs démocratiques dans ce domaine fournirait une aide concrète pour atteindre leurs objectifs.

Sur la question plus large de faire avancer la démocratie dans le monde arabe il a été souligné qu’un progrès significatif avait été fait par différents pays et que les transitions démocratiques avaient besoin du plein soutien de la famille social-démocratique mondiale. Le printemps arabe était perçu comme une opportunité pour l’IS de soutenir mais également de remettre en question des développements, surtout quand les revendications initiales du peuple pour les libertés et droits ne reçoivent pas de réponse par les nouveaux gouvernements en place.

Les participants ont souligné que le renforcement de la coopération entre l’UIP et l’Internationale Socialiste avait prouvé être fructueuse. Dans le cas des élections du président actuel de l’UIP Abdelwahad Radi, Premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires, le parti membre de l’IS dans ce pays, il avait présenté son programme en tant que candidat pendant la réunion précédente de parlementaires de l’IS à la 125ème Assemblée de l’UIP à Berne et avait ensuite été élu. Le fait qu’un social-démocrate du monde arabe présidait l’UIP était vu comme un signal très positif non seulement pour le monde arabe. Le besoin d’utiliser et de relier les différents canaux que les parlementaires avaient à leur portée pour avancer dans des objectifs communs et pour s’unir dans la recherche de solutions aux problèmes mondiaux a été souligné, puisque la démocratie était la même partout et qu’aujourd’hui plus que jamais les peuples à travers le monde n’étaient pas prêt à accepter autre chose que le plein respect de leurs droits et libertés.