Persécution injuste et harcèlement de Sandra Torres
8 mars 2012
L’Internationale Socialiste exprime sa grande inquiétude concernant des informations du Guatemala, selon lesquelles son parti membre le Parti de l’Unité Nationale de l’Espoir (UNE), et en particulier un de ces leaders principaux Sandra Torres, ont été victimes de graves actes de harcèlement ces dernières semaines de la part des autorités de ce pays.
En plus d’une déclaration concernant cette situation, publié le 20 janvier la veille de la réunion du Conseil de l’IS à San José au Costa Rica, l’Internationale Socialiste a toujours condamné toute tentative d’utiliser les organes de l’Etat, que ce soit le judiciaire, l’administration ou d’autres organismes publics, afin d’effectuer des actes de persécution politique.
L’Internationale Socialiste a le devoir de rappeler que le respect complet des droits de l’homme et leur garantie au Guatemala sont des conditions préalables pour l’existence continue de son régime démocratique. Une procédure régulière pour tous les guatémaltèques faisant l’objet d’une enquête et d’un procès doit être pleinement respecté. Le respect de la présomption d’innocence de chaque accusé est un principe qui reflète l’engagement des organismes de l’Etat à la démocratie et ne doit en aucun cas être faussement présenté.
Pendant les enquêtes et les poursuites, les libertés personnelles et la libre circulation des accusés ne peuvent qu’occasionnellement être sujets à des restrictions, basées sur des règles juridiques explicites et qui doivent être imposées sous un strict contrôle juridique. L’Internationale demeure particulièrement attentive quant à l’imposition potentielle de sanctions qui touchent les droits politiques des accusés et qui pourrait nuire à leur capacité de rester des acteurs clés dans la vie politique de leur pays et de la région.
L’Internationale Socialiste exprime sa solidarité avec Sandra Torres et ses camarades de l’UNE qui font l’objet de graves accusations sans fondement ou preuve. En particulier, elle appelle aux autorités guatémaltèques de tenir pour responsable les accusateurs concernant leurs charges et de l’effet que cela a sur la réputation personnelle, sur le prestige des partis politiques et finalement sur la démocratie elle-même dans le pays.
Dernièrement, l’organisation rappelle ce qui a été exprimé lors de la réunion de son Conseil à San José par les partis membres de l’IS, en reconnaissance des avancées essentielles qui ont été faites par le gouvernement récemment achevé de Président Álvaro Colom dans le renforcement de la démocratie, la lutte contre la pauvreté et des politiques sociales équitables au Guatemala.