L’Internationale Socialiste fermement aux côtés du peuple de Birmanie
27 septembre 2007
L’Internationale Socialiste qui depuis longtemps soutient le peuple de Birmanie, Aung San Suu Kyi, la Ligue Nationale pour la Démocratie et le gouvernement national de coalition de l’Union de la Birmanie (NCGUB) en exil, dans leur lutte courageuse pour la liberté et la démocratie, réitère aujourd’hui son ferme soutien et sa solidarité avec le peuple birman et avec tous ces braves citoyens qui ont pris les rues partout dans le pays pour manifester leur opposition à la junte au gouvernement.
L’Internationale Socialiste condamne sans réserve la violence criminelle perpétrée par le régime militaire contre des civils innocents, avec des rapports de nombreux blessés et d’autres tués. Les généraux birmans doivent immédiatement cesser ces attaques, libérer Aung San Suu Kyi et les autres prisonniers politiques, et respecter les vies et droits de leurs citoyens.
L’Internationale Socialiste lance un appel urgent à la communauté internationale et à toutes les nations afin qu’elles prennent toutes les mesures nécessaires pour empêcher le régime birman de continuer dans cette ligne de conduite et pour mettre en place des initiatives à cette fin, y compris imposer des sanction sur la dictature militaire et assurer que les responsables répondent des crimes commis.
L’Internationale Socialiste salue le peuple birman pour sa bravoure et sa résistance digne et pacifique face à ce régime brutal qui a pendant trop longtemps ignoré ses besoins et perpétré les épreuves et privations économiques et politiques dans lesquelles il vit aujourd’hui. Aujourd’hui le peuple birman n’est pas seul. Des millions de gens partout dans le monde soutiennent ses demandes et ont fait de la cause birmane leur propre cause.
L’Internationale Socialiste est prête à continuer sa coopération avec le peuple et les forces démocratiques de Birmanie pour surmonter ce moment difficile dans leur histoire et mettre en place les institutions requises pour construire le futur de démocratie, de paix et de prospérité qu’ils méritent.
Le 27 septembre 2007