Djibouti, depuis son Indépendance de 1977, est en situation politique et socio-économique qui ne fait qu’empirer.
La décision rendue par le Comité des Nations-Unies pour les droits humains le 4 novembre 2020 à Genève en faveur du MRD, parti membre de l’IS arbitrairement dissout en 2008, n’est toujours pas exécutée. La coalition d’opposition Bloc pour le salut national (BSN), qui regroupe le MRD et deux autres partis, ne peut organiser ni réunions publiques, ni manifestations, ni marches. Les atteintes aux droits de l’homme sont constantes. Or, le régime d’Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, s’apprête à s’octroyer un sixième mandat présidentiel en 2026.
De même, l’économie est étant en déclin entraînant de lourdes inégalités, un chômage massif et une large pauvreté.
L’IS exige :
- La non-modification de la Constitution
- L’exécution de la décision favorable au MRD du Comité onusien pour les droits de l’Homme
- La mise en place de la Commission électorale nationale indépendante paritaire, prévue par l’accord-cadre signé entre le régime et l’opposition le 30 décembre 2014, pour le bon déroulement de l’élection présidentielle d’avril 2026, qui doit être transparente et démocratique.
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