Le Conseil de l’Internationale Socialiste réuni aux Nations Unies, Genève, les 1 et 2 juillet 2016, poursuit la défense et la consolidation de la démocratie et soutient la lutte pour la défense des droits et des libertés là où ils sont menacés.
L’Internationale Socialiste considère que le régime actuel au Tchad n’a pas honoré ses promesses en matière de restauration des libertés et de la démocratie depuis sa prise de pouvoir en 1990.
Qu’au vu des différents constats et rapports aussi bien nationaux qu’internationaux, les élections organisées au Tchad depuis 1996 sont à l’image de l’élection présidentielle du 10 avril 2016 ; elles ne sont pas démocratiques : ni libres, ni justes, ni équitables, ni transparentes et constituent bien évidement des sources de conflits politiques et même armés.
Le Conseil de l’Internationale Socialiste :
Souhaite vivement la stabilité politique du Tchad, une nécessité non seulement pour le développement durable du pays, mais également pour la préservation de la paix dans la sous-région en proie au terrorisme ces dernières années.
Encourage les six candidats de l’opposition à l’élection présidentielle du 10 avril 2016 à poursuivre leur démarche pour la consolidation de la démocratie et pour la défense des droits et des libertés de manière légale et pacifique.
Recommande vivement au gouvernement tchadien d’engager sans délai un dialogue national inclusif avec les acteurs politiques, sociaux et politico-militaires pour préserver la paix et la stabilité du pays.
Enfin, l’Internationale Socialiste apporte son soutien à l’opposition démocratique tchadienne et particulièrement à l’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau - l’UNDR et son président, le camarade Saleh Kebzabo pour les bons résultats obtenus lors de la dernière élection présidentielle au Tchad.
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